ÉCOUTE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Début du
xiies.
escute « personne qui écoute, espion » (
Voyage de Charlemagne à Jérusalem, éd. P. Aebischer, 576);
b) 1680
sœur écoute (
Rich.);
2. a) 1411 « action d'écouter, de faire le guet » (Château-Chinon, Arch. mun. Dijon, B. 453, n
o35 ds
Gdf. : En faisant les
escoutes);
b) 1914-16 télécomm. (d'apr.
G. Esnault,
Notes compl. Poilu : Prendre l'
écoute);
3. a) 1401 « lieu d'où l'on peut écouter, guérite » (
Comptes de la ville d'Amiens ds
Havard);
b) 1690 spéc. « tribune secrète dans un couvent, un collège » (
Fur.);
c) 1826 milit. « galerie, poste enterré pour espionner l'ennemi » (
Mozin-Biber);
4. [1632
escoules arg. « oreilles » (
Chereau,
Jargon ds
Esn.); 1725
escoutes (
Grandval,
Vice puni, p. 107)]; 1864 vén. « oreilles du sanglier » (
Littré). Déverbal de
écouter*.