ÉCHELLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. Ca 1150
eschale (
Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 2346); 1636
échelle de corde (
Monet); 1657 loc.
tirer l'échelle (Fr.
Cottelet,
Juvénal burlesque, 16/7, p. 8 ds
Livet Molière); 1835
faire la courte échelle (Ac.). B. fig. 1678 [des cartes marines]
eschelle altimètre « partie d'un astrolabe » (
G. Guillet,
Les Arts de l'homme d'épée, Paris, part. III); 1797 [
dessinée]
sur une plus grande échelle (
Voy. La Pérouse, t. 3, p. 227).
C. 1690
les teinturiers appellent eschelle un certain nombre d'estages qu'ils donnent à la clarté et à la profondeur des couleurs (
Fur.); 1794
l'échelle des conditions (
Chamfort,
Caract. et anecd. p. 111); 1821
échelle sociale (
J. de Maistre,
Soirées St-Pétersb., t. 2, p. 8).
D. 1675 « port ou lieu de trafic, escale » proprement « lieu où l'on pose l'échelle pour débarquer » (P. D. Huet d'apr. Tolmer ds
Fr. mod. t. XIV, p. 288). Du lat. impérial
scala « échelle » [au plur. en lat. classique].