| ÉVITAGE, subst. masc. MARINE A.− ,,Changement de direction du cap d'un navire à l'ancre sous l'effet du vent ou de la marée; changement cap pour cap d'un navire au moyen d'amarres ou avec la machine`` (Gruss, 1952) : 1. ... il ne reste plus à terre que trois hommes chargés de larguer les amarres indispensables pour assurer l'évitage.
Charcot, «Pourquoi-Pas?» 1910, p. 301. B.− ,,Surface susceptible d'être balayée par un navire au mouillage qui tourne autour de son ancre`` (Sizaire Marine 1972) : 2. Il faut trouver un fond convenable et avoir aussi l'évitage entre les bateaux, les chapelets de baleines et la côte.
H.-Ph. d'Orléans, À travers banquise,1907, p. 117. Prononc. et Orth. : [evita:ʒ]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. 1772 (Bourdé, Manuel des marins ds DG). Dér. du rad. de éviter*; suff. -age*. Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 298, 305. |