| ÉTRIÈRE, subst. fém. et adj. I.− Subst. fém. Petite lanière de cuir qui tient les étriers suspendus à la selle, quand on ne veut pas les laisser pendre (d'apr. Littré). II.− Emploi adj. Jambe(s) étrière(s). ,,Pilier qui est à la tête d'un mur mitoyen, et dont les pierres se relient avec la construction voisine, pour la soutenir`` (DG). Des points d'appuis répétés de trois mètres en trois mètres, entre les jambes étrières d'un mur de face de maison (Viollet-Le-Duc, Archit.,1872, p. 329).Deux caves, dont les jambes étrières avaient été barbouillées de vers et d'hiéroglyphes (Caron, Hutin, Alchimistes,1959, p. 18). Prononc. : [etʀijε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1384 estriere subst. construction (Archives du Nord, B 12819, fo26 ds IGLF); 1600 jambe estriere (Ord. du prév. de Paris ds Gdf.); 2. 1678 subst. « bande de cuir qui tient les étriers suspendus en haut de la selle quand on ne les utilise pas » (Guillet, I). Forme fém. de étrier*. |