| ÉTAMAGE, subst. masc. Action d'étamer, résultat de cette action. A.− Action de recouvrir d'une couche d'étain; dépôt ainsi obtenu. Étamage d'ustensiles en fer, en cuivre, des casseroles, de fils conducteurs électriques; étamage de la tôle d'acier extra-doux. Des vases de cuivre altérés par du vert-de-gris, ou mal recouverts d'un étamage contenant du plomb (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821, p. 651).Le prix d'achat de ces ustensiles est peu élevé; mais ils deviennent assez coûteux à la longue, par les étamages fréquents qu'ils exigent (Lar. mén.1926, p. 160). B.− Action de recouvrir une glace de tain (ou p. anal. d'une autre matière réfléchissante); tain. Toi, qui as passé derrière le miroir, qui as gratté l'étamage de tes ongles, qui sais que ce n'est qu'une vitre et de l'étain qui reflète (Borel, Champavert,1833, p. 228). Prononc. et Orth. : [etama:ʒ]. Ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1743 (Arrêt du Conseil du Roi du 17 sept. ds Trév. Suppl. 1752). Dér. de étamer*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 8. |