| * Dans l'article "ÉTALON1,, subst. masc." ÉTALON1, subst. masc. A.− Cheval entier destiné à la reproduction. Étalon de bonne, de pure race (Ac.1835-1932).Selon leurs qualités, les étalons sont « approuvés », « autorisés » ou simplement « acceptés » (St-Riquier-Delp.1975).Des charretiers (...) retenaient par le licou des étalons cabrés, qui hennissaient à pleins naseaux du côté des juments (Flaub., MmeBovary,t. 1, 1857, p. 157). ♦ Étalon rouleur. ,,Celui que son propriétaire conduit de ferme en ferme pour lui faire saillir les juments`` (Littré, DG, Lar. 19e-Lar. Lang. fr.). Étalon d'essai (cf. Boute-en-train I A). − Emploi en appos. Chevaux étalons (Gide, Journal,1926, p. 823).P. ext. [Se rapportant au mâle d'une espèce domestique] Coq étalon, âne étalon (Fén.1970). SYNT. Étalon pur-sang, demi-sang, arabe; les étalons nationaux; les dépôts d'étalons ou haras. B.− P. ext. 1. Littér. Beau cheval fougueux. Étalon fougueux, puissant, sauvage; noble étalon. Et le jeune étalon de notre bon plaisir, Tout affolé qu'il est de sa course première, A besoin d'un peu d'ombre et de quelque loisir (Verlaine, Poèmes saturn.,1866, p. 94): Le dieu soumet au joug quatre étalons de neige,
Qui, rebelles au frein, mais au timon liés,
Hérissés, écumants, sur leurs jarrets ployés,
Hennissent vers les cieux, de leurs naseaux splendides.
Leconte de Lisle, Poèmes ant.,1852, p. 210. 2. [En parlant d'un homme] , fam. ,,Homme ardent aux plaisirs de l'amour`` (Littré). Vieil étalon repenti, confit dans la dévotion (Arnoux, Roi,1956, p. 16). C.− P. anal., ARBORIC., VITIC. Arbre, souche sélectionné(e) pour le prélèvement des greffons (Fén.1970).Les étalons de nos crus fameux (Pesquidoux, Livre raison,1925, p. 81).Chênes (...) que les forestiers nomment bis-anciens et regardent comme les meilleurs reproducteurs, les étalons de choix (Pesquidoux, Livre raison,1928, p. 13). Rem. 1. On relève chez Bloy (Désesp., 1886, p. 319) le subst. masc. étalonnat, fam. [S'appliquant à un homme] Fonction d'étalon, de reproducteur. 2. Littré et Lar. 19e-Lar. encyclop. enregistrent le subst. masc. étalonnage. Industrie des propriétaires d'étalon qui louent le cheval pour la monte. 3. Ac. 1798-1878 et l'ensemble des dict. enregistrent le verbe trans. étalonner. [En parlant du cheval] Couvrir une jument. Absol. Cheval bon pour étalonner (Lar. 19e-Lar. encyclop.). 4. Littré, Rob. (en rem.) et Quillet 1965 enregistrent le subst. fém. étalonnerie. Écurie réservée aux étalons dans un haras. Prononc. et Orth. : [etalɔ
̃]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1211 estalon « cheval entier destiné à la reproduction » (G. Le Clerc, Bestiaire, 1855 ds T.-L.); 2. 1864 adj. âne étalon (Littré). De l'a. b. frq. *stallo, de même sens, dér. de stall « écurie », l'étalon restant généralement à l'écurie. DÉR. Étalonnier, ière, adj. et subst.a) Adj. Qui a rapport aux étalons. Industrie étalonnière (Lar. 19e). Cf. aussi Littré.b) Subst. masc. Celui qui est propriétaire d'étalons et les loue pour la monte des juments (cf. Littré). Mod. Celui qui dans un haras s'occupe des étalons et de ce qui a trait aux fonctions de reproduction. Étalonnier, aide-étalonnier (Zitrone, Courses,1962, p. 86).− [etalɔnje]. Ds Ac. 1932. − 1resattest. 1567 etalonier « celui qui s'occupe des étalons » (Baïf, Le Brave, IV, 3 ds Hug.) attest. isolée, de nouv. 1932 (Ac.); 1861 « propriétaire d'étalons » (E. Gayot ds Quem. DDL t. 15); 1870 adj. « relatif aux étalons » (Lar. 19e); de étalon1, suff. -ier*. |