| ÉPOPTE, subst. masc. RELIG. Personne située au dernier degré dans l'initiation au mystère d'Éleusis offert à sa contemplation. − P. ext., fig. Initié. Goethe surtout avait l'aristocratie et presque le hiératisme de la culture. Il détestait s'entretenir des mystères, sauf avec les initiés et les époptes (Amiel, Journal,1866, p. 299). Prononc. : [epɔpt]; transcr. ds Littré : é-po-pt'. Étymol. et Hist. 1840 (P. Leroux, Humanité, t. 1, p. 430). Empr. du gr.
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ς « qui observe, qui veille à », en partic. « initié du plus haut degré aux mystères d'Éleusis ». Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Jourjon (A.). Rem. lexicogr. R. Philol. fr. et Litt. 1915-1916, t. 29, p. 62. |