| ÉLECTROMÈTRE, subst. masc. Appareil servant à mesurer des charges et des courants électriques de faible intensité (cf. électroscope) :L'électricité atmosphérique était assez considérable, puisque l'électromètre de M. Saussure, tenu à la main, à la hauteur d'environ cinq pieds, indiquait trois degrés, tandis qu'à terre il n'en marquait qu'un et demi.
Voyage de La Pérouse,t. 4, 1797, p. 4. − P. ext. Appareil servant à mesurer de faibles doses de radio-activité. Des films photographiques et des électromètres sous forme de petits stylos portatifs permettent de relever (...) la dose [de radio-activité] reçue (Goldschmidt, Avent. atom.,1962, p. 225). Rem. On rencontre ds la docum. a) Le dér. électrométrie, subst. fém. Science de la mesure des charges et des courants électriques. Ainsi que l'a fort bien dit M. Raynaud dans sa notice sur l'électrométrie, « les machines de toute espèce ne sont plus que des engins de transformation » (Fontaine, Électrolyse, 1885, p. 3). b) L'adj. électrométrique. Qui utilise un électromètre. Une substance radioactive, présente en quantité trop faible pour être séparée et pesée, peut néanmoins posséder un rayonnement suffisamment intense pour être mesuré avec précision par une méthode électrométrique (MmeP. Curie, Isotopie, 1924, p. 19). Prononc. et Orth. : [elεktʀ
ɔmε:tʀ
̥]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. 1749 ([D'Arcy] ds Mém. de l'Acad. des sc., p. 63 d'apr. DG : L'électromètre [...] a été imaginé il y a plus d'un an par V. Le Roy et moi). Composé des éléments préf. électro-* et suff. -mètre*. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Gohin 1903, p. 287. |