| ÉCOPERCHE, subst. fém. CONSTRUCTION A.− Grande pièce de bois, élevée verticalement, ayant une poulie à son extrémité supérieure, maintenue par des haubans, et servant à élever des matériaux de construction à une certaine hauteur. Quelquefois l'écoperche s'adapte à une grue ou à un autre engin de même nature (Jossier1881). B.− Grande perche placée verticalement, et servant à supporter un échafaudage. Le vent devenait plus fort (...) si bien que la grande bâche (...) leur échappa (...) et vint se plaquer sur la plus haute écoperche (La Varende, Heur. humbles,1942, p. 26).Au sommet de la plus haute écoperche, un grimpeur diligent avait hissé et attaché un drapeau tricolore (Arnoux, Roi d'un jour,1956, p. 268). Prononc. et Orth. : [ekɔpε
ʀ
ʃ]. Ds Ac. 1762 puis 1932. Var. escoperche ds Besch. 1845, Littré et Guérin 1892. Étymol. et Hist. 1. 1315 escouberge, escorberge « perche » (Ord. de Louis X, Arch. mun. Rouen, reg. u, fo164 ds Gdf.), formes isolées; xives. escauperche (Archives du Nord, B 20168, no156085, fo3 vods IGLF) − 1470, Archives Nationales ds Gdf.; 2. 1676 « pièce de bois dressée, portant une poulie » (Félibien p. 128); 1755 « grande perche d'échafaudage » (Aviler). Composé de écot2* et de perche*. Bbg. Sain. Sources. t. 2 1972 [1925], p. 335. |