| ÉCHENAL, ÉCHENEAU, (E)AUX,(AUX, EAUX) subst. masc. Rigole, conduit servant à l'écoulement d'un liquide. Tout à coup (...) par tous les échenaux de l'abattoir, comme la grappe sous le madrier, cette sortie impétueuse de sang noir (Claudel, Poèmes guerre,1916, p. 527).− En partic., FOND. Écheneau. Nom donné pendant l'opération de la fonte d'une statue au bassin recevant le métal liquide et le communiquant aux jets de la figure à couler (Adeline, Lex. termes art,1884). Prononc. et Orth. : [eʃno]; parfois dans la conversation cour. [ε
ʃno]. Seules transcr. de échenal ds Littré et ds DG : éch-nal mais on peut couramment entendre [ε
ʃnal] (cf. échelon). Il y a une var. orth. écheno (cf. Rob.). Étymol. et Hist. 1287 eschannal « rigole, canal » (Ch. des Compt. de Dole, A/60, Arbois, Arch. Doubs ds Gdf.); 1555 escheneau alchim. (Evon, Tresor, VIII). Dér. de chenal*, chenau, chéneau*; préf. é-*. Fréq. abs. littér. Écheneau : 2. |