| ÉCHAUFFURE, subst. fém. A.− PATHOL., vieilli. Petite rougeur apparaissant sur la peau lors d'un échauffement. Ce n'est qu'une échauffure (Ac.1798-1878). B.− Altération, fermentation de substances organiques. Les défauts peuvent affecter le côté fleur du cuir (... échauffures et moisissures, ...) (Bérard, Gobilliard, Cuirs et peaux,1947, p. 119). − Spéc. Début de pourriture du bois dû à la fermentation de la sève ou à des cryptogames destructeurs (cf. Campredon, Bois, 1948, p. 12). Prononc. et Orth. : [eʃofy:ʀ]. Ds Ac. 1694 sous l'anc. forme eschauffûre; ds Ac. 1718 sous l'anc. forme, sans contraction à la finale, eschauffeure; ds Ac. 1740 puis 1798-1878. Ni ds Ac. 1762, ni ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. Ca 1256 « inflammation cutanée » (A. de Sienne, Rég. du corps, 37, 6 ds T.-L.). Dér. de échauffer*; suff. -ure*. |