| ÉCHAPPADE, subst. fém. A.− Action de s'échapper; résultat de cette action. La journée − on déjeune à midi et l'on dîne à huit heures, − se passe à table, sauf quelques échappades dans le jardin (Goncourt, Journal,1856, p. 239). − P. métaph. Brusque mouvement, impulsion, élan, qui « échappe » d'un regard ou d'un discours. De l'esprit un peu comme ce regard, tout à coup une saillie, une échappade, un mot qui peint, sortant d'un bagout libre et personnel (Goncourt, Journal,1863, p. 1222). B.− Spéc., GRAV. ,,Accident qui arrive lorsque, en forçant la résistance du bois, l'outil échappe et va tracer un sillon sur une autre partie de la planche`` (Ac.). Prononc. et Orth. : [eʃapad]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1755 grav. (Encyclop. t. 5); 2. 1856 « action de s'échapper » (Goncourt, loc. cit.). Dér. du rad. de (s')échapper*; suff. -ade*. Fréq. abs. littér. : 8. Bbg. Quem. Fichier. |