| ÉCAILLEUX, EUSE, adj. A.− [Correspond à écailler1A] Qui est susceptible de tomber en écailles, de se détacher en petites plaques minces et fines. Une toile cirée toute fissurée, toute écailleuse (Duhamel, Terre promise,1934, p. 67). B.− [Correspond à écailler1B] Qui est couvert d'écailles. Poisson, aileron écailleux; peau, patte, queue écailleuse. Synon. écaillé.Les tégumens plus ou moins écailleux des Reptiles et des Poissons (Lamarck, Philos. zool.,t. 1, 1809, p. 182).Les syrènes écailleuses arrêtant les navires pour conter des histoires (Flaub., Tentation,1874, p. 153). − P. anal. Qui est couvert de lamelles en forme d'écailles. Coulemelles écailleuses qui poussent dans l'herbe mouillée (Genevoix, Boîte à pêche,1926, p. 166). Prononc. et Orth. : [ekajø] ou [ekɑjø], fém. [-ø:z]. Ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1290 escailleus « couvert d'écailles » (Roques t. 1, I, 2369), attest. isolée; de nouveau 1565 (J. Bereau, Ode, 8 ds Hug.); b) 1694 bot. (Tournefort Bot. t. 1, p. 530); 2. 1690 « qui se détache par petites plaques » (Fur.). Dér. de écaille*; suff. -eux*. Fréq. abs. littér. : 84. |