| * Dans l'article "ZOSTÈRE,, subst. fém." ZOSTÈRE, subst. fém. BOT. Plante monocotylédone vivace de la famille des Zostéracées, poussant dans la vase ou le sable des littoraux et formant des prairies sous-marines. Au milieu du champ des algues ruisselant encore du flot qui se retirait (...) il lui nommait les espèces, avec une pédanterie joyeuse: les zostères, d'un vert tendre, pareilles à de fines chevelures, (...) les fucus dentelés (Zola, Joie de vivre, 1884, p. 862).Il (...) glissait comme un novice sur les chevelures gluantes des zostères (Colette, Blé en herbe, 1923, p. 130).REM. Zostéracées, subst. fém. plur.,bot. Famille de plantes phanérogames angiospermes dont la zostère est le type. Il semble que, chez la plupart des zostéracées, les rhizomes croissent surtout horizontalement, ce qui est éminemment favorable à l'extension de proche en proche des peuplements constitués par ces phanérogames (J.-M. Pérès, Vie océan, 1966, p. 93). Prononc.: [zɔstε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1615 bot. zoster ([Dalechamp], De l'Histoire generale des Plantes, Lyon, t. II, livre XI, chap. XI, p. 255); 1812 zostère (Mozin-Biber); 1935 zoostère (Van der Meersch, Invas. 14, p. 336). Empr. au lat. d'époque impérialezoster « id. » (gr. ζ
ω
σ
τ
η
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ρ « ceinture » et comme terme de bot. « plante marine ») cette plante est ainsi nommée à cause de ses longues feuilles étroites. |