| * Dans l'article "ZOOLÂTRIE,, subst. fém." ZOOLÂTRIE, subst. fém. A. − HIST. DE LA RELIG. Adoration d'animaux divinisés. Zoolâtrie égyptienne. Si le totémisme n'est pas de la zoolâtrie, il implique néanmoins que l'homme traite une espèce animale, ou même végétale, parfois un simple objet inanimé, avec une déférence qui n'est pas sans ressembler à de la religion (Bergson, Deux sources, 1932, p. 192). B. − P. ext. Amour excessif des animaux. Une surprenante crise de zoolâtrie. Jamais tant d'animaux n'envahirent nos écrans (L'Express, 1erjanv. 1973, p. 48 ds Rob. 1985). REM. Zoolâtre, subst. et adj.,hist. de la relig. Adorateur d'animaux. Les Égyptiens de l'Antiquité étaient zoolâtres (Lar. Lang. fr.). Prononc. et Orth.: [zɔ
ɔlɑtʀi], [-la-]. Ac. 1762, 1798: zoolatrie; dep. 1835: -lâ-. Étymol. et Hist. 1721 « adoration d'animaux divinisés » (Trév.); 1970 p. ext. « goût excessif pour les animaux » (Husson). Comp. des élém. formants zoo-* et -lâtrie* sur le modèle de idolâtrie*. |