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ZAÏMPH, subst. masc.
ANTIQ. Voile sacré de la déesse Tanit, à Carthage. Cela passait comme un manteau sous le visage de l'idole, et remontant étalé sur le mur, s'accrochait par les angles, tout à la fois bleuâtre comme la nuit, jaune comme l'aurore, pourpre comme le soleil, nombreux, diaphane, étincelant, léger. C'était là le manteau de la Déesse, le zaïmph saint que l'on ne pouvait voir (Flaub., Salammbô, t. 1, 1863, p. 84).
Prononc.: [zaimf]. Ds Lar. Lang. fr., Rob. 1985. Étymol. et Hist. 1863 (Flaub., loc. cit.). Mot punique de fantaisie, inventé par Flaubert d'apr. l'hébr. biblique tsāīph « voile de femme » (Gen. 24, 65; 38, 14 et 19). Selon Flaub., Corresp, 1862, p. 307: ,,Le Zaïmph est mentionné dans Athénée, XII, 58, qui en donne même la description``; mais ce dernier emploie le terme π ε ́ π λ ο ς (Athénée, Deipnosophistai, XII, 58, Leipzig, éd. A. Meineke, t. 2, 1858, p. 488).