| WALHALLA, subst. masc. MYTH. SCAND. ET GERM. Séjour éternel d'Odin (Wotan) où les guerriers tués au combat ou dans une action héroïque continuent de jour à mener des combats sans mort ni blessure et de nuit à s'adonner à des festins et à des beuveries d'hydromel servis par les Walkyries dans les crânes de leurs ennemis. Les dieux du Walhalla. Quand le guerrier a été transporté par les Walkyries jusqu'au Walhalla il retrouve, dans ce palais des grands défunts héroïques, ses égaux de tous les temps. Là il recommence (...) la vie qu'il mena ici-bas poursuivant les gigantesques beuveries de jadis, relevant des défis (E. Aegerter, Les Gdes relig.,Paris, P.U.F., 1950 [1941], p. 51).− P. anal. Paradis. Entrevue dans l'éloignement, la ville était basse, éparse, presque villageoise. Elle se montrait, à cette époque, vierge des walhallas de ciment qu'on y admire aujourd'hui (Duhamel, Terre promise,1934, p. 38). Prononc. et Orth.: [valala] avec, potentiellement, une syllabation [val-a-la], avec un coup de glotte à l'init. de la deuxième syll. Leconte de Lisle, Poèmes barb., 1878, p. 74: valhalla. Var. wahlala supra. Étymol. et Hist. 1752 myth. scand. Valhalla (Trév.); 1803 Walhalla (Boiste Mythol.). Empr. à l'a. nord.Valholl, de même sens que le fr., comp. de valr « guerrier mort sur le champ de bataille » et de holl « halle ». Bbg. Colomb. 1952/53, pp. 561-562. − Quem. DDL t. 33. |