| VULGATE, subst. fém. RELIG. Version latine de la Bible à partir du texte hébreu, due à saint Jérôme et reconnue comme officielle dans l'Église catholique depuis le concile de Trente. Je préfère cette vieille Vulgate, à cause du latin! Comme ça ronfle, à côté de ce pauvre petit français malingre et pulmonique! (Flaub., Corresp., 1857, p. 213).− P. anal. Texte qui fait foi. J'ai l'impression que l'imaginaire, c'est un peu le parent pauvre de la psychanalyse. Coincé entre le réel et le symbolique, on dirait qu'il est déprécié, au moins par la vulgate psychanalytique (Le Nouvel Observateur, 10 janv. 1977, p. 68, col. 2). Prononc. et Orth.: [vylgat]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1630 La version vulgate (D'Aubigné, Méditations sur les Pseaumes, Préf., éd. Réaume et De Caussade, t. 2, p. 114); id. La latine Vulgaite (Id., Traité sur les guerres civiles, éd. Réaume et De Caussade, t. 2, p. 41). Empr. au lat. chrét.vulgata (editio), en parlant de la trad. cour. des Septante ou de sa trad. lat., chez St Augustin et St Jérôme; le sens mod., à partir du Concile de Trente (Blaise Lat. chrét.). Vulgata, fém. de vulgatus, part. passé adj. de vulgare « répandre dans le public », « rendre accessible », dér. de vulgus « le commun des hommes, la foule ». Fréq. abs. littér.: 43. |