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VULCANISME, subst. masc.
SC. DE LA TERRE [P. oppos. à neptunisme (dér. s.v. neptunien)] Ancienne théorie, dérivée du plutonisme, qui attribuait un rôle géologique primordial à l'action des volcans. Napoléon, l'âme des coups de foudre (...), agissant par la surprise plus encore que par la puissance, − à la manière des catastrophes naturelles; − en somme le vulcanisme appliqué à l'art militaire et même pratiqué dans la politique, car il s'agit, avec lui, de refaire le monde en dix ans (Valéry, Variété IV, 1938, p. 124).Le prestigieux naufragé solitaire [Robinson] vivait sous le signe de l'eau, l'homme-singe [Tarzan] était aérien et aquatique, alors que Rambo and Co se rangent résolument sous le signe du feu. Éternelle histoire qui revient dans la philosophie des sciences et de l'inconscient et qui oppose le neptunisme et le vulcanisme (Le Monde aujourd'hui, 30-31 mars 1986, p. III, col. 3).
Prononc.: [vylkanism̭]. Étymol. et Hist. A. 1752 « cocuage » (Trév.). B. 1823 (Boiste Add.: Vulcanisme, s.m. système de ceux qui pensent que la terre fut conformée par le feu). Dér. sav. de Vulcanus; suff. -isme*. Pour A dér. sav. du nom du dieu lat. Vulcanus ou de l'anc. forme fr. Vulcan, v. vulcain.