| VOLLEY-BALL, subst. masc. Sport pratiqué en salle ou en plein air, sur un terrain délimité, opposant deux équipes de six joueurs chacune et consistant, pour les joueurs d'une équipe, à faire franchir le filet au ballon en le reprenant de volée et à la main, sans le laisser rebondir, de telle sorte que l'équipe adverse ne puisse pas le renvoyer. C'est [le smash] au volley-ball le moment le plus frappant, pour un profane: le joueur saute sur place, lève un bras, attaque la balle le plus haut possible, avec toute sa vigueur (Comment parlent sportifs, 1952ds Vie Lang., p. 84).− [Sous la forme abrégée volley] La Seconde Guerre mondiale, comme la première, fait franchir une nouvelle étape au volley sur la voie du succès, si bien qu'une fédération internationale se constitue en 1947 (P. Germa, Depuis quand?1982, p. 340). REM. Volleyeur, -euse, subst.,sports. Celui, celle qui pratique le volley-ball. À la différence du joueur de tennis, qui ne frappe la balle de service qu'une seule fois, le volleyeur peut passer le ballon à l'un de ses partenaires, lequel à son tour le lancera − et cela jusqu'à trois fois consécutives au maximum − à un autre partenaire mieux placé (Comment parlent sportifs, 1952ds Vie Lang., p. 84).V. rem. 2 s.v. volée. Prononc. et Orth.: [vɔlεbo:l]. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 314: volleyballe [-bal]. Étymol. et Hist. 1922 volley-ball (R. Wingth et P. Boucher, Le Hockey, le basket-ball, le volley-ball, 55 ds Höfler Anglic.); 1934 volley (Quillet, p. 4501, s.v. sport). Empr. à l'angl.volley-ball (1896 Volley Ball ds NED Suppl.2), comp. de ball « ballon » et de volley issu du fr. volée*, nom donné à ce jeu par son créateur, le maître de culture physique amér. W. G. Morgan en 1895 qui en publia les règles en 1897 (Encyclop. brit.). Bbg. Becker 1970, p. 288 (s.v. volleyeuse). − Porquier (R.). Le Vocab. ds sports de ballon... Mém., Besançon, 1967, p. 174, 175 (et s.v. volleyeur). − Quem. DDL t. 10 (s.v. volleyeur). |