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VOITURETTE, subst. fém.
A. −
1. Petite voiture poussée ou tirée par une personne, un animal. Voiturette de glacier ambulant, de marchande des quatre-saisons. Voilà que je me suis remise à rêver comme une petite pensionnaire. La vue des voiturettes de fleurs qu'on traîne dans les rues me tirait les larmes (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Bois, 1886, p. 557).Il paraît qu'elle t'a croisée, un jour, avec l'auto, et que tu étais juchée sur une voiturette à âne. A-t-on idée de ça! (Duhamel, Suzanne, 1941, p. 206).
2. P. anal.
a) Voiture d'enfant, landau. Elle se revoyait, (...) poussant la voiturette de Florentine dans le soleil. Des voisines se penchaient sur les rubans, les dentelles, et disaient: « Vous vous donnez ben du trouble; quand ça sera votre dixième, vous en ferez pas autant » (Roy, Bonheur occas., 1945, p. 115).
b) Fauteuil d'infirme, petit chariot léger pour transporter les blessés. Il s'en retournait vers le groupe des blessés (...). Des voiturettes venaient d'emporter les Français, et il ne restait que les Allemands (Montherl., Songe, 1922, p. 136).
B. − Petite voiture automobile à deux places, de faible puissance, à moteur électrique ou à essence se conduisant sans permis. Voiturette à pétrole. Une batterie de 48 volts, 82 ampères-heure, assurait la marche de cette voiturette, dont la vitesse maximum atteignait 30 kilomètres-heure avec deux passagers d'un poids total de 150 kilos environ (Tinard, Automob., 1951, p. 364).Nous (...) mettions en relation ces deux accidents avec divers témoignages de consommateurs dans lesquels il était fait état de fuites d'essence sur ce modèle de voiturettes (Que Choisir?déc. 1983, p. 12, col. 1).
− SPORTS. Voiture légère de faible cylindrée. En 1902, Paris-Vienne, gagné par Renault, dont les voiturettes avaient participé, l'année précédente, à la course Paris-Berlin (Jeux et sports, 1967, p. 1636).
Prononc. et Orth.: [vwatyʀ εt]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1886 « petit véhicule tiré ou poussé par un être animé » (Maupass., loc. cit.); 2. 1897 « petite automobile » (La Nature, I, p. 71 d'apr. R. V. Ball ds Fr. mod. t. 43, p. 58). Dér. de voiture*; suff. -ette (-et*). Fréq. abs. littér.: 16. Bbg. Quem. DDL t. 4.