| VIVIPARE, adj. et subst. A. − 1. ZOOL. (Animal, espèce) dont les petits accomplissent leur évolution embryonnaire dans le corps de la mère de sorte qu'ils peuvent, à la naissance, mener une vie autonome. Tous les êtres dérivent d'un œuf, même les vivipares et l'homme (Caullery, Embryol., 1942, p. 8).V. ovipare ex. de Bernardin de Saint-Pierre et de Pesquidoux. 2. P. anal., BOT. (Plante) dont les graines germent sur la plante-mère; (espèce) qui produit des bourgeons qui se détachent de la plante-mère reproduisant ainsi l'espèce. Une plante de montagne, la Renouée vivipare, forme, en haut de son épi floral, des fleurs qui le plus souvent ne fructifient pas (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 555). B. − Subst. fém., MALACOL. Synon. vieilli de paludine.Une espèce hermaphrodite (...). C'est la vivipare à bandes de nos eaux douces (helix vivipara, Lin) (Cuvier, Anat. comp., t. 5, 1805, p. 182). Prononc. et Orth.: [vivipa:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1679 adj. (Journal des Scavans, nouv. éd., Paris, 1728, p. 72). Empr. au lat.viviparus de mêmesens (de vivus « vivant » et parere « mettre au monde », p. oppos. à oviparus, v. ovipare). Fréq. abs. littér.: 39. DÉR. Viviparité, subst. fém.Mode de reproduction des vivipares. a) Zool. La viviparité est la règle générale chez les Mammifères (Caullery, Embryol., 1942, p. 26).b) Bot. Les Rhizophora doivent être connus pour une particularité biologique: la viviparité: l'embryon continue son développement dans le fruit, sa racine se développe longuement (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 405).− [vivipaʀite]. − 1reattest. 1842 (Ac. Compl., s.v. viviparisme); de vivipare, suff. -ité*. |