| VISSAGE, subst. masc. A. − 1. Action de visser; résultat de cette action. Vissage d'un boulon, d'un écrou, d'une serrure; vissage défectueux, insuffisant, serré. Soupapes constituées par deux parties en aciers différents, assemblées par vissage (Tinard, Automob., 1951, p. 331). 2. CHIR. ,,Opération destinée à maintenir en contact par des vis les fragments d'un os fracturé`` (Méd. Biol. t. 3 1972). Chirurgie osseuse (...) Davier du DrLambotte, pour maintenir l'attelle pendant le vissage (Catal. instrum. chir.(Collin),1935, p. 393). B. − Spécialement 1. CÉRAM. Défaut d'ébauchage d'une pièce de poterie, consistant en sillons en forme de spirales. Les fêlures [des pièces mal ébauchées] suivent la direction des lignes de vissage (Al. Brongniart, Arts céram., t. 1, 1844, p. 124). 2. SPORTS. ,,Rotation inversée autour de l'axe du bassin, de la partie supérieure du corps par rapport à la partie inférieure`` (Petiot 1982). − SKI. [P. oppos. à rotation] ,,Mouvement giratoire du buste inversé par rapport au pivotement des skis`` (Petiot 1982). Christiania. Virage-arrêt dans lequel les skis parallèles virent simultanément par un « vissage » du corps (S. Gredig,Vocab. du Skieur fr.,1939,ds Petiot 1982). Prononc. et Orth.: [visa:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1840 « défaut de certaines pièces de poterie façonnées au tour, consistant en lignes s'élevant en spirale » (Dict. de l'industr. manufacturière, t. 9, p. 203); 1842 « action de visser » (Ac. Compl.). Dér. de visser*; suff. -age*. Bbg. Quem. DDL t. 36. |