| VINICULTURE, subst. fém. A. − Vieilli. Ensemble des activités ayant pour but la production du vin, englobant la culture de la vigne et la fabrication du vin. Si l'on observe attentivement les faits et les circonstances qui accompagnent la pratique de l'agriculture et de la viniculture, on sera invinciblement amené à considérer cette dernière bien moins comme une sœur que comme une rivale redoutable de l'agriculture (C. J. A. Mathieu de Dombasle, inAnn. agric. de Roville, V, 1829, pp. 61-62 ds R. Dion, Hist. de la vigne et du vin en France des orig. au XIXes., 1959, p. 25). B. − Ensemble des activités n'ayant pour but que l'élaboration du vin. Alors que le terme Œnologie se réfère à l'aspect scientifique de la production du vin et à leur étude [sic], la viniculture en couvre les aspects pratiques (Lich.Vins1984). Rem. Viniculture est donné comme synon. de viticulture ds Guérin 1892, Quillet 1965 et Rob. 1985. Lar. 20e, moins catégorique, pense que la synonymie n'est ni parfaite, ni usuelle. Pour DG et Besch. 1845-46, il faut préférer viticulture car viniculture serait mal formé. On pourrait faire la même observation pour viniculture/viticulture que pour vinicole*/viticole. REM. Viniculteur, subst. masc.Celui qui s'occupe de la fabrication du vin. Des Levures (...) la réalisent [la fermentation du glucose] et demeurent le plus souvent ignorées du viniculteur (Bot., 1960, p. 355 [Encyclop. de la Pléiade]). Prononc.: [vinikylty:ʀ]. Étymol. et Hist. 1834 (L. M. V. Taxil, Topogr. phys. et méd. de Brest, p. 95). Formé d'un élém. vini-, v. vinicole et de culture*, sur le modèle de mots comme agriculture*. |