| * Dans l'article "VERTICILLE,, subst. masc." VERTICILLE, subst. masc. A. − BOT. Ensemble d'organes similaires (feuilles, fleurs, fruits, ramifications secondaires, etc.) insérés circulairement autour d'un axe commun; ensemble des organes d'une fleur (étamines, pétales, sépales) insérés circulairement autour de sa partie centrale. Les petites semences qui croissent en épis, en panicules, en verticilles, en corymbes, seront récoltées toutes entières avec des queues de cinq à six pouces de long (Voy. La Pérouse, t. 1, 1797, p. 217).On appelle nœuds les niveaux de la tige où sont fixées les feuilles, tantôt isolément, tantôt groupées en un verticille (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 153). B. − ZOOL. ,,Groupe de longs poils sensoriels, disposés symétriquement autour d'un axe commun, comme sur les articles des antennes chez certains diptères`` (Séguy 1967). Voir E. Perrier, Zool., t. 1, 1893, p. 1338. C. − BIOL. [Chez Teilhard de Chardin] Radiation par laquelle un phylum tend à s'étaler et à se dissocier en phyla secondaires, correspondant chacun à une variante ou harmonique du type fondamental (d'apr. Cl. Cuénot, Nouv. lex. Teilhard de Chardin, Paris, éd. du Seuil, 1968, p. 221). La formation d'un verticille, avons-nous dit, s'explique d'abord par la nécessité où se trouve le phylum de se pluraliser pour faire face à des besoins ou à des possibilités diverses (Teilhard de Ch., Phénom. hum., 1955, p. 126).Morphologiquement, les Primates forment dans l'ensemble, comme tous les autres groupes animaux, une série d'éventails ou verticilles emboîtés (Teilhard de Ch., Phénom. hum., 1955, p. 171). REM. 1. Verticillaire, adj.,biol. [Corresp. à supra C] Relatif au verticille. Un groupement verticillaire dont les éléments, non seulement se trouvent apparentés par naissance, mais encore se supportent et se complètement mutuellement dans l'effort pour subsister et se propager (Teilhard de Ch., Phénom. hum., 1955, p. 133). 2. Verticilliose, subst. fém.,bot. Maladie due essentiellement à deux champignons (Verticillium albo-atrum et Verticillium dahliœ
), et qui peut atteindre un grand nombre de plantes cultivées ou spontanées (pomme de terre, houblon, tabac, betterave, abricotier, tilleul, etc.) (d'apr. Lar. agric. 1981; dict. xxes.). Prononc. et Orth.: [vε
ʀtisil]. Rob. 1985 [-sij]. Traduit la palatalisation croissante des finales -ille, à l'exception de bacille, chlorophylle, codicille, idylle, mille, sibylle (Mart. Comment prononce 1913, p. 266, Fouché Prononc. 1959, p. 433). Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1622 « peson de fuseau » (E. Binet, Merv. de nat., p. 420 ds Gdf. Compl.), attest. isolée; 2. 1694 bot. (Tournefort Bot. t. 1, p. 541). Empr. au lat.verticillus « peson de fuseau ». Cf. Tournefort, loc. cit.: ,,Ces sortes de plantes s'apellent verticillées du mot Latin verticillus, qui est un petit poids percé d'un trou où l'on engage le bas d'un fuseau à filer, afin de le faire tourner avec plus de facilité. Les tiges des plantes verticillées ressemblent assez à des fuseaux qui seroient garnis dans leur longueur de plusieurs de ces poids``. Fréq. abs. littér.: 39. DÉR. Verticillé, -ée, adj.,bot. Disposé en verticille. Une grande sébile en bois destinée à contenir des gâteaux secs, où un quart de lune, fait d'une plaque d'argent, brille au milieu des aiguilles du noir branchage verticillé d'un sapin (Goncourt, Journal, 1894, p. 690).− [vε
ʀtisile], [-sille]. Rob. 1985 [-sije], [-sile]. Martinet-Walter 1973 [-sile], [-sille], [-sije] (8, 6, 4). Att. ds Ac. dep. 1762. − 1reattest. 1694 (Tournefort Bot. t. 1, p. 540); de verticille, suff. -é*. |