| VERTÉBRÉ, -ÉE, adj.;VERTÉBRÉS, subst. masc. plur. ZOOLOGIE I. − Adj. Qui a des vertèbres, un squelette. Anton. invertébré.Animaux vertébrés (Ac. 1835-1935). − Au fig. Charpenté. Un roman bien vertébré (Rob. 1985). II. − Subst. masc. plur. Embranchement du règne animal comprenant tous les organismes constitués de vertèbres osseuses ou cartilagineuses, répartis en cinq classes: Batraciens, Mammifères, Oiseaux, Poissons, Reptiles. De la plus humble Monère jusqu'aux Insectes les mieux douées, jusqu'aux Vertébrés les plus intelligents, le progrès réalisé a été surtout un progrès du système nerveux (Bergson, Évol. créatr., 1907, p. 127). ♦ Au sing. à valeur coll., littér. Même sens. Comment prêcher cette force, ce goût de l'effort, cette dignité, cet attachement au trésor moral, cet attachement aux vertus de l'homme, du mammifère, du vertébré? (Barrès, Cahiers, t. 11, 1917, p. 286). − Au sing. Individu appartenant à cet embranchement. L'organisation d'ensemble du système nerveux cérébro-spinal peut être mise en évidence par la dissection d'un petit Vertébré, Souris blanche ou Grenouille (Camefort, Gama, Sc. nat., 1960, p. 197). Prononc. et Orth.: [vε
ʀtebʀe]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1800 adj. « (animal) qui a des vertèbres » (B. des sc., par la Sté philomatique, ventôse an VIII, no36, p. 90); 1805 subst. masc. plur. (Cuvier, Anat. comp., t. 5, p. 188). Dér. de vertèbre*; suff. -é*. Fréq. abs. littér.: 216. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 652, b) 39; xxes.: a) 310, b) 153. |