| VERSEAU1, subst. masc. A. − ASTROL. [Gén. avec une majuscule] Onzième signe du zodiaque, correspondant à la période du 20 janvier au 20 février. À ces trois mois répondent une suite de constellations, qui montent successivement le soir sur l'horizon, et qui se développent chaque mois au levant, au commencement de la nuit, à mesure que le Soleil gagne les signes du verseau, des poissons et du bélier (Dupuis, Orig. cultes, 1796, p. 220).Uranus placé dans le Verseau (...) explique son esprit de répartie (Beer1939, p. 30). ♦ Être Verseau. Être né sous ce signe. (Dict. xxes.). C'est un(e) Verseau. Il/elle est né(e) sous ce signe (Dict. xxes.). B. − ASTRON. Constellation zodiacale de l'hémisphère austral, située entre le Capricorne et les Poissons. La grande venue des vents vers la terre se fait aux équinoxes (...). Il y a des constellations qui signifient ces phénomènes, la Balance, le Verseau (Hugo, Travaill. mer, 1866, p. 344). Prononc. et Orth.: [vε
ʀso]. Homon. et homogr. verseau2, verso. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1557 (P. de Mesmes, Inst. astron., p. 195 ds Gdf. Compl.). De verse-eau (graph. att. ds Pomey 1671, Fur. 1690, Trév. 1704-1740) pour « celui qui verse de l'eau » (cf. 1547 l'Aquarius [n. lat. de ce signe] ou Verseur d'eau, v. verseur), calque du gr. υ
̔
δ
ρ
η
χ
ο
́
ο
ς littéral. « qui verse de l'eau », parce que la période de l'année correspondant à ce signe zodiacal est considérée comme pluvieuse. Fréq. abs. littér.: 12. |