| VERMINEUX1, -EUSE, adj. PATHOL. HUM. Qui est produit par des vers, relatif aux vers. Affections vermineuses. Les dartres, la gale, la lèpre, les maladies pédiculaires et vermineuses (...) paraissent devoir leur origine à des animalcules invisibles, qui vivent dans nos humeurs viciées, et s'attachent même à de simples linges (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p. 189).− PATHOL. VÉTÉR. Bronchite, entérite vermineuse. Les animaux auxquels on donne du sel ont généralement une bonne santé. Ils sont surtout affranchis d'une foule d'affections qui résultent de digestions mal faites (...). Il est un préservatif contre les maladies intestinales ou vermineuses (Ch. Durand, Industr. minér. Lorr., 1893, p. 29). Prononc. et Orth.: [vε
ʀminø], fém. [-øz]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. Ca 1215 « où il y a des vers » (Gervaise, Bestiaire, éd. P. Meyer, 443 ds Romania t. 1 1872, p. 432); 2. 1374 « couvert de vermine » (Jean Golein, trad. du Rational de Guillaume Durant, ms. B. N. 437, fo250 rods Gdf.); 3. 1810 « relatif aux vers intestinaux » (Capuron, Nouv. dict. de méd. d'apr. FEW t. 14, p. 293a). Dér. de vermine*; suff. -eux* ou empr. au lat. verminosus « (fruit) véreux; (plaie) pleine de vers », dér. de vermis « ver ». |