| * Dans l'article "VERMICULE,, subst. masc." VERMICULE, subst. masc. A. − Ce qui présente l'aspect d'un petit ver. La ponctuation belge a la maladie des virgules; on a beau faire, ces vermicules se glissent partout, et coupent les phrases et hachent les vers à faire horreur (Hugo, Corresp., 1855, p. 304). − Spécialement ♦ ARCHIT. ,,Trait sinueux en creux, de longueur limitée, imitant en décoration la forme d'un ver`` (Barb.-Cad. 1963). ♦ ZOOL. ,,Genre de mollusques gastropodes`` (Guérin 1892). B. − P. plaisant. [Jeu de mots] Petit vers. Souviens-toi qu'Apollon a bâti des murailles Et ne t'étonne pas de voir Mars jardinier. Ces vermicules de Mllede Scudéry furent dans toutes les bouches (La Varende, Anne d'Autr., 1938, p. 190). REM. Vermiculeux, -euse, adj.,rare, littér. a) Dont la forme évoque celle d'un ver. La ficelle d'une carpette vermiculeuse qui garnissait le devant de la cheminée (Bloy, Femme pauvre, 1897, p. 14).b) Qui renferme des vers. Par moi rempli de désirs et de langueurs, il a adoré le ver de terre et il a adressé ses prières au tombeau vermiculeux (Baudel., Paradis artif., 1860, p. 456). Prononc. et Orth.: [vε
ʀmikyl]. Étymol. et Hist. A. 1. a) Fin xves. « petit ver, vermisseau » (Jean Molinet, Faictz et Dictz, éd. N. Dupire, p. 510, 132: nudz comme vermicule); b) 1876 zool. synon. de Triloculine, genre de foraminifères (Lar. 19e); c) 1892 zool. (Guérin); 2. 1855 p. anal. « ce qui a la forme d'un ver » (Hugo, loc. cit.); 3. 1876 archit. (Chabat). B. 1938 par jeu de mots « petit vers » (La Varende, loc. cit.). Empr. au lat.vermiculus « petit ver, vermisseau », dimin. de vermis « ver ». Au sens 1 b, cf. lat. sc. vermiculum (1803 ds Agassiz Pol.). Bbg. Hasselrot 20es. 1972, p. 85. |