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VERGLAS, subst. masc.
,,Dépôt de glace, généralement homogène et transparent, provenant de gouttelettes de bruine ou de gouttes de pluie en suspension sur les objets dont la surface est à une température inférieure à 0oC ou très peu supérieure`` (Hydrol. 1978). Plaque de verglas; glisser sur le verglas. Elles acceptent tout, les femmes de Paris, Leur âtre éteint, leurs pieds par le verglas meurtris (Hugo, Année terr., 1872, p. 135).Dans les temps de verglas ou lorsque le déblaiement a laissé à la surface de la chaussée une petite couche de neige tassée, les chevaux sont exposés à glisser surtout sur les pentes. On y remédie en répandant à la volée, avec la pelle, une petite quantité de sable (Bourde, Trav. publ., 1929, p. 148).
Pluie de verglas. Pluie verglaçante. Une pluie de verglas était tombée toute la matinée rendant la D 11 à la limite du praticable (L'Est Républicain, 18 févr. 1993, p. 411, col. 1).
P. métaph. Quel désert que le luxe! C'est un gel, un verglas qui isole un être en le recouvrant. Ces femmes trop parées, trop peintes, on les contemple à travers une substance brillante et infrangible (Mauriac, Journal 2, 1937, p. 187).
Prononc. et Orth.: [vε ʀglɑ], [-a]. Littré, Barbeau-Rodhe 1930, Rob. 1985: [ɑ]; Martinet-Walter 1973, Warn. 1987: [ɑ], [a]; Lar. Lang. fr.: [a]. V. -as. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1193-97 verreglaz « couche de glace mince et transparente qui couvre le sol » (Hélinant, Vers de la Mort, éd. F. Wulff et E. Walberg, V, 2, p. 5); xves. verglas (Chansons du ms. du Cardinal de Rohan, éd. M. Löpelmann, no497, p. 316, vers 12). Comp. de verre* au sens de « glace ressemblant à du verre » et de glas, autre forme de glace* att. en partic. dans la région de la Loire: 1363 rompre les glaz de Loire (Compt. mun. de Tours, p. 295, Delaville ds Gdf.), dit ainsi parce que le verglas est lisse, transparent, fragile comme le verre; l'attest. tardive de glas (essentiellement dans la frange sud du fr.) alors que verglas vit essentiellement au Nord rend plausible l'interprétation de verglas comme déverbal d'un impers. verreglacier au sens de « former du verglas » (sens non att. dans les textes les plus anc.), formé sur un rapprochement des deux subst. verre et glace au sens de « geler en devenant comme du verre » (v. FEW t. 4, p. 143a, note 10). Fréq. abs. littér.: 51.