| VENANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst. masc. I. − Part. prés. de venir*. II. − Adjectif A. − Qui vient. Ils ont débarqué à la nuit venante, couverts de poussière (Martin du G., Thib., Cah. gr., 1922, p. 651). B. − Tout-venant*. III. − Subst. masc. A. − Vx. Allant et venant. Celui qui va et vient; passant. Je me disposais à quitter le chantier pensif à mon habitude et peu soucieux des allants et des venants qui se croisaient sur mon chemin (Nodier, Fée Miettes, 1831, p. 166).[Lantenac] était redevenu le redoutable allant et venant, l'errant sinistre, le capitaine des invisibles [les Vendéens] (Hugo, Quatre-vingt-treize, 1874, p. 210).Tout à fait malade, il a fallu quitter la table avec la crainte de vomir par la portière et de passer aux yeux des allants et venants pour un pochard malade... (Goncourt, Journal, 1894, p. 537). B. − Loc. À tout venant, à tous venants (vx.). À chacun, à tout le monde, à n'importe qui, au premier venu. Son amusement principal, c'était d'appliquer à toutes choses et à tous venants quelque sentence extraite de ses souvenirs classiques (Toepffer, Nouv. genev., 1839, p. 206).Deux ou trois jours, il [le braconnier] tenait table ouverte, versant du champagne à tout venant (E. de Goncourt, Élisa, 1877, p. 62). Prononc. et Orth.: [vənɑ
̃], fém. [-ɑ
̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1694 (1694-1878: -ant adj. masc.); 1935: -ant, -ante adj. ,,Il s'emploie surtout comme nom masculin dans la locution: Allant et venant``. Fréq. abs. littér.: 2 253. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3 229, b) 3 802; xxes.: a) 3 350, b) 2 773. |