| VEILLAQUE, subst. masc. et adj. Vx, littér. (Homme) vil, lâche. Écailles de crocodile et cornes de rhinocéros! vociféra le fanfaron, ta fosse est ouverte, malandrin, veillaque, gavache, et je vais t'y pousser (Gautier, Fracasse, 1863, p. 119).Prononc.: [vεjak], [ve-]. Étymol. et Hist. 1584 subst. vieillaque (A. Jamyn,
Œuvres, 2evol., fo22 vods Gdf. Compl.); 1585 adj. viliaque (Taillepied, Hist. de l'est. et republ. des anc. Franç., fo) 104 ro, ibid.; 1590 id. vieillaque (Hymnes à Henri IV ds Rec. anc. Poés. fr., t. 6, p. 78). Empr. à l'ital.vigliacco « vil, digne du plus grand mépris » (dep. 1remoit. du xvies., L'Arétin d'apr. DEI), lui-même empr. (avec infl. de vile « vil ») à l'esp. bellaco « coquin, méchant », att. dep. la 1remoit. du xiiies. (d'apr. Cor.-Pasc.), prob. dér. de vello « duvet », du lat. villus « poil ». Voir L. Spitzer ds R. Filol. esp. t. 12, pp. 230-232 et FEW t. 14, p. 458. Bbg. Hope 1971, p. 227. |