| VANDA, subst. masc. ou fém. BOT. Orchidée d'Extrême-Orient, généralement caractérisée par une tige dressée ou cintrée, par des feuilles engainantes, en lanières ou cylindriques, par de grosses fleurs en grappe allongée, aux sépales et pétales presque égaux, rétrécis à la base, de forme ovale, ondulée, au court labelle trilobé, et qui est cultivée en serre pour sa valeur ornementale. Le nom Vanda (...) est rempli de poésie et de mystère. C'est peut-être ce qui explique, en plus de la beauté des fleurs, que tant d'orchidophiles s'intéressent à ce genre (...). Les Vandas donnent de vigoureuses hampes florales (...). On trouve le blanc pur et aussi le brun, le vert, le rose, le pourpre et le bleu (...). Orchidées monopodes, presque toujours épiphytes, les Vandas n'ont pas de période de repos (L'Orchidophile,Suppl. au no31, févr. 1978, p. 958).♦ Vanda bleu (vanda caerulea). Vanda à fleurs d'un bleu mauve, veiné d'un bleu plus foncé. Vanda caerulea. (...) la fleur mesure 10 cm. Elle est bleu tendre, à reflets mauves; le labelle est plus foncé. Pétales et sépales assez fins et ourlés donnent un aspect très gracieux à la fleur (P. Mioulane, Les Orchidées, 1981, p. 92).Vanda cylindrique (vanda teres). Vanda à fleurs rose pâle, au labelle jaune et rouge. Vanda cylindrique. Cette magnifique espèce fut découverte par (...) Wallich, dans les Indes orientales (...). L'inflorescence (...) porte 3-8 fleurs de 8-10 cm de diamètre. Sépale dorsal ovale, obtus, blanc rose ou violacé pâle; pétales de la même couleur (...); labelle (...) jaune fauve avec des lignes de points pourpres (A. Zimmermann, R. Dougoud, Orchidées exotiques, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1959, p. 302).Vanda à odeur suave (vanda suavis). Vanda à fleurs blanches, tâchetées de pourpre, à labelle pourpre. Vanda à odeur suave. Cette espèce est maintenant considérée par plusieurs auteurs comme représentant une sous-espèce du Vanda tricolore; (...) les deux (...) croissent d'ailleurs à Java (A. Zimmermann, R. Dougoud, Orchidées exotiques, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1959, p. 301).Vanda de Sander (vanda sanderiana). Vanda à fleurs rose pâle et jaune verdâtre, striées de brun pourpre. D'origine asiatique, les quelque 70 espèces de Vandas sont répandus depuis la Chine jusqu'en Inde et de Ceylan aux Philippines, également en Indonésie, en Nouvelle Guinée, et au nord de l'Australie. Certains poussent au niveau de la mer comme le Vanda sanderiana (L'OrchidophileSuppl. au no31, févr. 1978, p. 958). Rem. 1. Mot gén. inv.: Les (...) Vanda (...) sont des Orchidées tropicales entretenues dans nos serres (Bot., 1960, p. 1221 [Encyclop. de la Pléiade]), parfois avec s au plur. (v. supra ex. de L'Orchidophile). 2. Fém. pour Lar. 19e, Pt Rob. 1969, GDEL; masc. pour Besch. 1845, Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop., Quillet 1965; masc. et fém. pour Rob. et Rob. 1985. Prononc.: [vɑ
̃da]. Plur. supra rem. 1. Étymol. et Hist. 1842 (Ac. Compl.). Lat. bot. vanda, de l'hindi. Vanda est att. en angl. dès 1801 (NED). Bbg. Colin Mots exot. 1986, p. 79. |