| * Dans l'article "VALVULE,, subst. fém." VALVULE, subst. fém. A. − ANAT. ,,Repli membraneux qui, dans les vaisseaux et conduits, de l'organisme, dirige les liquides et les matières dans un sens donné, et les empêche de refluer en amont`` (GDEL). La valvule du colon empêche les matières de remonter des gros intestins dans les petits (Geoffroy, Méd. prat., 1800, p. 168).C'est ainsi que les valvules des veines ont des usages mécaniques qui mirent Harvey sur les traces de la découverte de la circulation du sang (Cl. Bernard, Introd. ét. méd. exp., 1865, p. 170). ♦ Valvules conniventes*. Valvule mitrale*. B. − BOT. Petite valve. Quelle déperdition dans le pollen des fleurs! À peine un millionième passe dans la valvule fécondante et vit (Renan, Dialog. philos., 1876, p. 71). REM. Valvuloplastie, subst. fém.V. -plastie B 4. Prononc. et Orth.: [valvyl]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1575 valvules du cœur (Paré,
Œuvres, II, 13, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 1, p. 192); b) 1805 mécan. « soupape » (Lunier, Dict. des sc. et des arts); 1842 « espèce de robinet à vanne » (Ac. Compl.); 2. a) 1669 « gousse de légumineuse » (Widerhold Fr.-all.); b) 1763-65 bot. « petite valve » (Rousseau, Fragments d'un dict. bot. ds Brunot t. 6, p. 618). Empr. au lat. sc.valvula, dimin. de valva (valve* 1 a). Au xixes. le mot entre dans la terminol. de la mécan. (1 b). Le lat. class. ne connaît valvula (empl. au plur.) qu'au sens de « gousse », d'où 2 a. Dans la 2emoit. du xviiies., valvule a été introd. par J.-J. Rousseau dans la terminol. de la bot. comme dimin. de valve*. Fréq. abs. littér.: 219. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 056, b) 23; xxes.: a) 14, b) 8. DÉR. 1. Valvulaire, adj.,anat. Qui est relatif aux valvules et, en partic., aux valvules du cœur (Dict. xixeet xxes.). − [valvylε:ʀ]. − 1resattest. a) ca 1732 « qui présente des valvules » (Mém. de Trévoux ds Trév. 1732), b) 1865 « qui a la forme de valvule, qui en remplit les usages » (Littré-Robin), c) 1882 « qui se rapporte aux valvules » (Cadet de Gassicourt, Mal. enf., t. 2, p. 4); de valvule, suff. -aire*. 2. Valvulite, subst. fém.,pathol. Inflammation d'une valvule cardiaque. Dans toute lésion orificielle, insuffisance ou sténose, il y a une valvulite plus ou moins active et envahissante, et plus ou moins tolérée (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 191).− [valvylit]. − 1reattest. 1830 (Encyclop. méthod. Méd.); de valvule, suff. -ite*. |