| VAILLANTISE, subst. fém. A. − Vx. Prouesse, acte de bravoure. Pourquoi le siècle de Louis XV descendit-il si bas dans l'estime des contemporains? Pourquoi donna-t-il naissance à ces systèmes de philosophie exagérée, lesquels ont perdu la royauté? Parce que, sauf la bataille de Fontenoy et quelques vaillantises à Québec, la France fut continuellement humiliée (Chateaubr., Mém., t. 3, 1848, p. 142). B. − P. arch. Bravade, fanfaronnade. Et Pierrot, au lieu de s'esbigner, demeurait là, regardant avec intérêt les conséquences de sa vaillantise (Queneau, Pierrot, 1942, p. 31). Prononc. et Orth.: [vajɑ
̃ti:z]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1213 « vaillance, bravoure » (Faits des Romains, éd. L. F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 44, 2: son corage et sa vaillentise); 2. xiiie-xives. [date du ms.] vaillandise « acte de vaillance, de bravoure » (Chron. des rois de France, ms. Berne, 607, fo2a ds Gdf. Compl.: n'avoient onques fet nule vaillandise); fin xives. vaillantise (Froissart, Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 9, p. 138: là ot mainte vaillantise faite ce jour; éd. Buchon, t. 1, p. 720b: maintes vaillantises); 1493-98 vaillantises (Guillaume Tardif, Apologues, éd. P. Ruelle, § 277: plusieurs vaillantises et faits d'armes). Dér. de vaillant*; suff. -ise*. |