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URBANISTE, subst. et adj.
I. − Subst. Technicien spécialisé dans l'ordonnancement des espaces urbains. Diplôme, formation d'urbaniste. Bien des cités, n'ayant pas fait appel à l'urbaniste au jour de leur naissance, doivent recourir à lui quand il s'agit d'adapter à des besoins nouveaux un plan qui s'est révélé trop inadéquat (P. Lavedan, Urban., 1926, p. 25).À l'inverse de l'architecte, il n'y a pas d'appellation contrôlée de la profession d'urbaniste (...). Ainsi tout le monde peut-il se réclamer de la qualité d'urbaniste et choisir l'itinéraire de formation qui lui convient (Tribill.Dr. Urban.1985).
− En appos. Architecte urbaniste. (Dict. xxes.).
II. − Adj. Relatif à l'aménagement des zones d'habitation. Synon. urbanistique (rem. s.v. urbanisme).Réglementation urbaniste; conceptions urbanistes. [Les Madrilènes] pourraient (...) rivaliser avec Buenos-Aires ou Montevideo, et doivent édifier, dans leurs rêves urbanistes, des monuments semblables aux élucubrations brésiliennes de Rio et de Santos (T'Serstevens, Itinér. esp., 1963, p. 218).
Prononc.: [yʀbanist]. Étymol. et Hist. [1911 « spécialiste de l'aménagement des espaces urbains » (date de fondation de la Société Française des Urbanistes)] 1922 architecte urbaniste (J.-G. Lemoine, in La Grande revue, no9, sept., p. 353 ds Quem. DDL t. 21); 1925 urbaniste-décorateur (Le Corbusier, Urbanisme, p. 65, ibid., t. 15); 1920 adj. (Lar. mens., p. 182a: une bibliothèque « urbaniste »). Dér. de urbanisme* par changement de suff. (-iste*). D'apr. G. Bardet, L'Urban., Paris, P.U.F., 1972, p. 19: ,,en 1905, Jaussely disait « l'urbanisateur » pour « l'urbaniste »``. Bbg. Arveiller (R.). R. Ling. rom. 1983, t. 47, p. 463. − Quem. DDL t. 22, 28.