| TYRRHÉNIEN, -IENNE, subst. et adj. I. − Substantif A. − HIST. DE L'ANTIQ. Habitant de l'ancienne Tyrrhénie ou Étrurie. Synon. étrusque.Ils prirent le nom des Tyrrhéniens, nom par lequel les Grecs désignèrent par la suite les Étrusques (La Recherche, nov. 1986, p. 1316). B. − GÉOL. Étage stratigraphique du Quaternaire, caractérisé par une faune de région chaude. [Cet étage] correspond en fait à deux périodes interglaciaires (...) séparées par la glaciation du Riss; on distingue ainsi le Tyrrhénien I (-150 000 ans) et le Tyrrhénien II (env. -65 000 ans) (Encyclop. univ.t. 201975, p. 1981). II. − Adj. Qui a rapport à l'ancienne Tyrrhénie ou aux Tyrrhéniens. Civilisation tyrrhénienne, vase tyrrhénien. Près de Salerne (...) le temple de la Junon argienne, fondé par Iason (...) indique peut-être que les villes voisines, Herculanum, Pompeii, Marcina, sont d'origine tyrrhénienne (Michelet, Hist. romaine, t. 1, 1831, p. 18). ♦ Mer Tyrrhénienne. Partie de la Méditerranée occidentale. À sa droite le cap Misène enfonçait son éperon aigu dans la mer Tyrrhénienne (A. France, Étui nacre, Proc. Judée, 1892, p. 5).Qui a rapport à la mer Tyrrhénienne. Le soir (...) les deux hommes se promenaient sur le rivage tyrrhénien (Arnoux, Rossignol napol., 1937, p. 164). Prononc.: [tiʀenjε
̃], fém. [-jεn]. Étymol. et Hist. 1583 adj. (Virgile, 221b ds Z. rom. Philol. t. 29, p. 208); 1716 subst. (Huet, Hist. du Comm., p. 86); 1876 vases tyrrhéniens (Lar. 19e); 1964 géol. subst. et adj. (Lar. encyclop.). Dér. à l'aide du suff. -ien* de Tyrrhénie désignant l'Étrurie (lat. Tyrrhenia, -ae, gr. Τ
υ
ρ
ρ
η
ν
ι
́
α); cf. également Tyrrhenus adj. « de Tyrrhénie » et subst. « habitant de cette région ». Fréq. abs. littér.: 11. |