| TUSSILAGE, subst. masc. BOT. Plante herbacée de la famille des Composées, des régions tempérées, caractérisée par un rhizome traçant, de larges feuilles polygonales et dentées, tomenteuses en dessous, une tige et un involucre écailleux, des fleurs jaune d'or en capitules solitaires utilisées en infusion pour leurs propriétés pectorales. Les pauvres plantes que j'ai conservées parce qu'elles étaient vouées à des saints (...): la primevère dédiée à saint Pierre, la valériane à saint Georges; le tussilage ou pas-d'âne à saint Quirin (...) Sauf la valériane (...), les autres qui exhibent (...) des fleurettes d'un jaune vulgaire, sont laides (Huysmans, Oblat, t. 2, 1903, p. 271).Le tussilage (...) est l'une des « quatre fleurs » de la médecine, fort employée contre la toux; ses fleurs jaunes apparaissent dans les lieux humides dès le début du printemps et avant les feuilles, dont la forme a été comparée à celle de l'empreinte du pied de l'âne (L. Guyot, P. Gibassier, Les Noms des fleurs, 1968, p. 81).Prononc. et Orth.: [tysila:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1671 (Fr. Isaac Quatroux, Traité de la Peste, Paris, E. Couterot d'apr. J. Tolmer ds Fr. mod. t. 14, p. 291). Empr. au lat.tussilago « tussilage », André Bot., p. 324. |