| TRÉMULATION, subst. fém. A. − PATHOL. Tremblement à secousses rapides que l'on observe à la suite d'une brusque contraction musculaire. Synon. trépidation.Le cheval était de bronze (...) à peine quelques trémulations peaussières (La Varende, Centaure de Dieu, 1938, p. 102).Dans les tremblements, dits essentiels, (...) la vitamine B6 a donné des améliorations « parfois... spectaculaires au point qu'un tremblement de très forte intensité est remplacé par une légère trémulation sans inconvénient » (R. Schwartz, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p. 69). ♦ Trémulation épileptoïde. Et peu à peu le dire (...) arrivait (...) au ramollissement rouge, aux attaques apoplectiformes, à la trémulation épileptoïde des muscles de la face (E. de Goncourt, Faustin, 1882, p. 92). B. − TECHN. SPATIALE. Opération qui consiste à débloquer dans l'espace par une série de vibrations un mécanisme tombé en panne. L'équipe de Michel Duigout prépare une opération appelée « trémulation » (...). Par de complexes calculs sur ordinateurs, les ingénieurs de l'Aérospatiale ont entrepris de déterminer les phases de résonance du satellite, c'est-à-dire la fréquence des vibrations qu'il faut lui imprimer pour qu'il subisse par phénomène d'amplification, des tremblements importants (Le Figaro, 26 nov. 1987, p. 12, col. 8). REM. Trémulement, subst. masc.,synon. rare de trémulation.Synon. tremblement, trémolo, vibrato.La clarinette et le violon inventent des glissades et des trémulements (C
œuroy, Mus. contemp., 1928, p. 153). Prononc.: [tʀemylasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1873 (Journ. offic., 14 mars, p. 1773, 1recol. ds Littré Suppl. 1877). Dér. de trémuler*; suff. -(a)tion*. Cf. la var. trémulement (1903, Huysmans, À rebours, p. XXII). |