| TROUSSEQUIN, subst. masc. SELLERIE, ÉQUIT. Partie postérieure relevée de l'arçon de la selle. Selle à troussequin. En boitant, en se brossant, il retourna au cheval qui s'était relevé (...). Il mit le pied à l'étrier, mais sa main meurtrie empoignait mal l'arcade du troussequin. Il se détourna: − Je vais vous demander de venir à mon secours, Norbert. Je le mis en selle (Vercel, Cap. Conan, 1934, p. 185).Prononc. et Orth.: [tʀuskε
̃]. Ac. 1718: trousse-quin en vedette mais troussequin dans le texte; 1740-1798: trousse-quin; dep. 1835: troussequin. Étymol. et Hist. 1677 (Solleysel, Nouv. méthode pour dresser les chevaux, 15 ds Barb. Misc. 15, p. 196). Dér. de trousse* à l'aide d'un suff. qui laisse supposer que le mot a été formé en pic. ou dans la Flandre. On pourrait aussi supposer un empr. à un flam. *trosseken, *trosken, dimin. de tros, trosse « paquet ». Le troussequin aurait alors d'abord été un petit paquet de bagages attaché derrière la selle (FEW t. 13, 2, p. 101a, note 62; Valkh., p. 234). Bbg. Boulan 1934, p. 157. |