| TROMPE-LA-MORT, subst. masc. inv. Fam., vieilli A. − Personne que la mort semble épargner malgré un âge très avancé, une maladie grave ou de grands dangers. Dans huit jours, ce jeune trompe-la-mort sera sur pied (A. Daudet, Pt Chose, 1868, p. 338). B. − Personne d'aspect maladif ou peu engageant. Le directeur des études était [surnommé] Trompe-la-Mort à cause de sa mine patibulaire (Titeux, St-Cyr, 1898, p. 423).V. tirelire B 1 ex. de Genevoix. Prononc.: [tʀ
ɔ
̃plamɔ:ʀ]. Étymol. et Hist. 1803 comme surnom ap. I.M.H., Le Père Lantimèche ou Paris en caricature, cf. Balzac, La Comédie humaine, éd. P.-G. Castex, t. 3, p. 1290, note 1 de la p. 189; 1868 (A. Daudet, loc. cit.). Comp. de trompe, forme du verbe tromper*, de la1* et de mort1*. |