| * Dans l'article "TROCHILE,, subst. masc." TROCHILE, subst. masc. I. − ARCHIT. Ornement en creux d'un pilier, d'une colonne. Synon. scotie.Il est si vrai que la scotie [de la base de la colonne attique] représente le serrement opéré par une corde enroulée, qu'on lui donne aussi le nom de trochile (Ch. Blanc, Gramm. arts dessin, 1876, p. 143). II. − ORNITH. Colibri, oiseau-mouche. (Dict. xixeet xxes.). − En appos. Le crocodile à l'œil de porc ouvrait sa gueule pleine de sangsues afin que son ami, l'oiseau trochile, l'en délivrât; l'eau jaune se jaspait de vert et de rose (Arnoux, Rêv. policier amat., 1945, p. 39). REM. Trochilidés, subst. masc. plur.,ornith. Famille d'oiseaux comprenant les oiseaux-mouches ou colibris. Un certain nombre de Trochilidés présentent dès le jeune âge, des différences sexuelles presque aussi grandes qu'à l'état adulte (E. Perrier, Zool., t. 4, 1931, p. 3240). Prononc.: [tʀ
ɔkil]. Étymol. et Hist. A. 1. 1564 « petit oiseau aquatique qui cherche sa nourriture entre les dents du crocodile » (Rabelais, Cinquiesme Livre, éd. Ch. Marty-Laveaux, chap. 39, p. 152); 2. 1859 trochilus « nom générique des colibris et des oiseaux-mouches » (Bouillet); 1872 trochile (Littré). B. 1526-37 archit. « bandeau en forme de couronne autour d'un pilier » (D. de Sagredo, Raison d'architecture antique, 24 vods Cah. Lexicol. t. 19, p. 107). Empr. au lat.trochilus, transcr. du gr. τ
ρ
ο
χ
ι
́
λ
ο
ς « roitelet » (oiseau); terme d'architecture. Bbg. Born. 1967, p. II, 45. |