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* Dans l'article "TROCHANTER,, subst. masc."
TROCHANTER, subst. masc.
A. − ANATOMIE
1. Chacune des deux apophyses du fémur. Le clou assure la coaptation en pression des fragments osseux et leur fixité absolue. On peut l'introduire (...) à distance de la fracture que l'on n'ouvre pas. La réduction est faite sous scopie. Une petite incision permet l'introduction du clou au point d'élection (trochanter pour la cuisse, etc...) et la fracture est enclouée à distance (Judet, Fractures membres, 1948, p. 4).
Grand trochanter. Éminence quadrilatère, aplatie de dehors en dedans, de l'extrémité supérieure du fémur, donnant insertion à de nombreux muscles, dont le moyen fessier, le pyramidal et le petit fessier. Le spica n'est qu'un bandage en huit de chiffre; une anse embrasse la partie supérieure de la cuisse, et l'autre entoure le bassin: l'entrecroisement se fait au-dessus du grand trochanter (Nélaton, Pathol. chir., t. 1, 1844, p. 61).
Petit trochanter. ,,Apophyse conique de l'extrémité supérieure du fémur, située à l'union du col avec la face interne du corps de l'os`` (Méd. Biol. t. 3 1972). Le petit trochanter placé à la partie postéro-inférieure du col [du fémur] est une grosse saillie pyramidale, triangulaire à sommet arrondi, donnant insertion au tendon du muscle psoasiliaque (G. Gérard, Anat. hum., 1912, p. 180).
2. Troisième trochanter. ,,Renflement plus ou moins volumineux de la crête au grand fessier, qui se rencontre chez 25 à 30 % des individus`` (Méd. Biol. t. 3 1972).
B. − ZOOL. Second article des pattes des animaux articulés, insectes et crustacés. On distingue chez les Scorpions (...) une cuisse formée d'un court trochanter (E. Perrier, Zool., t. 1, 1893, p. 1062).
REM. 1.
Trochin, subst. masc.,anat. ,,Tubérosité de l'extrémité supérieure de l'humérus, située à la face antérieure de celle-ci et donnant insertion au muscle sous-scapulaire`` (Méd. Flamm. 1975). Nous ne considérons ici que son articulation avec l'omoplate ou son extrémité scapulaire. Elle se termine par une portion arrondie, convexe et oblique, qu'on nomme la tête de l'humérus. Cette portion est distinguée du reste de l'os, par une petite rainure circulaire, qu'on appelle le cou. On y remarque aussi deux apophyses peu saillantes: l'une postérieure, plus grosse, qu'on nomme la grosse tubérosité (trochiter); l'autre antérieure, plus petite, appelée la petite tubérosité (trochin) (Cuvier, Anat. comp., t. 1, 1805, p. 266).
2.
Trochiter, subst. masc.,anat. ,,Tubérosité de l'extrémité supérieure de l'humérus, située à la partie externe de celle-ci, et donnant insertion aux muscles sus-épineux, sous-épineux et petit rond`` (Méd. Flamm. 1975). V. supra rem. 1 ex. de Cuvier.
Prononc. et Orth.: [tʀ ɔkɑ ̃tε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1541 (J. Canappe, Analyse de l'analyse des os ds Quem. DDL t. 1). Empr. au gr. τ ρ ο χ α ν τ η ́ ρ « protubérance ronde à l'extrémité du fémur » (v. Chantraine). Fréq. abs. littér.: 32.
DÉR.
Trochantérien, -ienne, adj.,anat. Qui se rapporte au grand trochanter. Augmentation de volume du massif trochantérien (Ravault, Vignon, Rhumatol., 1956, p. 548). [tʀ ɔkɑ ̃teʀjε ̃], fém. [-jεn]. 1reattest. 1810 (J. Capuron, Nouv. dict. de méd.); de trochanter, suff. -ien*.