| TRIS(S)YLLABE,(TRISYLLABE, TRISSYLLABE) adj. et subst. masc. LING., PHONÉT. (Mot) composé de trois syllabes. Un mot trisyllabe (Ac.). Il est deux trissyllabes qui me restent dans l'oreille avec leur intonation, leur inconscient, leur sens caché [Poincaré, Clemenceau] (Thibaudet, Princes lorr., 1924, p. 88).Un mot de trois syllabes est un trisyllabe: autorail (Davau-Cohen1972).Prononc. et Orth.: [tʀisilab]. Barbeau-Rodhe 1930, Martinet-Walter 1973 notent la gémination de [l]. Ac. dep. 1740: trissyllabe. Var. trisyllabe ds Lar. Lang. fr., Rob. 1985. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 222: trisyllabe. Étymol. et Hist. 1529 (Traicté de lart dorthographie gallicane ds Mél. Picot (É.) t. 2, p. 565). Empr. au lat.trisyllabus « qui a trois syllabes », gr. τ
ρ
ι
σ
υ
́
λ
λ
α
β
ο
ς (cf. dissyllabe). DÉR. Tris(s)yllabique,(Trisyllabique, Trissyllabique) adj.,synon.Mot, pied, vers trissyllabique (DG). Racine, qui corrigeait sa Thébaïde, en ôtait, autant qu'il le pouvait, cet adverbe trisyllabique (A. France, Génie lat., 1909, p. 79).− [tʀisilabik]. Barbeau-Rodhe 1930, Martinet-Walter 1973 tolèrent la gémination de [l]. Ac. 1935: trissyllabique. Var. trisyllabique ds Lar. Lang. fr., Rob. 1985. Prop. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 222: trisyllabique. − 1reattest. 1550 [éd.] (Meigret, Grammaire fr., fo11 vods Gdf. Compl.); de trisyllabe, suff. -ique*. |