| TRIOMPHALISME, subst. masc. Attitude qui consiste à afficher sans retenue sa satisfaction d'avoir remporté un succès ; manière d'être qui manifeste une confiance exagérée en soi-même, en ses idées, ses théories. C'est un geste de triomphalisme plus ou moins conscient de la part de la Curie, le pape devant se servir de cette luxueuse automobile au cours de ses déplacements en Inde (Le Monde, 13 nov. 1964, p. 9 ds Quem. DDL t. 3, p. 217).Les syndicalistes regroupés rue Bachaumont constituent une organisation nouvelle. « Mais nous ne faisons pas de triomphalisme » (Le Monde,9 juill. 1965,p. 15 ds Quem. DDL t. 3, p. 217).REM. Triomphaliste, adj.Qui est la marque, l'expression du triomphalisme, qui est empreint de triomphalisme. Attitude, comportement triomphaliste. Le journal « Le Monde » se maintient à contrecourant de la crise, et son administrateur aligne des chiffres qui, sans être triomphalistes − on n'est jamais vulgairement triomphaliste au « Monde » − sont de loin les plus encourageants de la presse (Le Nouvel Observateur, 30 juin 1975ds Gilb. 1980). Prononc.: [tʀiɔ
̃falism̭]. Étymol. et Hist. 1962 (Le Monde, 4 déc., p. 9, 2 ds Blochw.-Runk., p. 161). Dér. de triomphal*; suff. -isme*. |