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* Dans l'article "TRÉSAILLÉ, -ÉE,, adj."
TRÉSAILLÉ, -ÉE, adj.
BEAUX-ARTS, TECHNOL. [En parlant d'une poterie, d'un tableau] Qui est fendillé par la chaleur; dont la surface est couverte d'une multitude de petites fentes ou gerçures. Tableau trésaillé; faïence trésaillée. (Dict. xixeet xxes.).
REM.
Trésaillure, tressaillure., subst. fém.,beaux-arts. ,,Gerçures, fendillements dans les peintures trop exposées au soleil ou dont les couleurs sont imprégnées d'huiles trop grasses; gerçures, fentes dans le vernis, dans l'émail des porcelaines, des faïences et des poteries trop saisies par le feu`` (Jossier 1881). La Tressaillure peut être due à la dilatation du vernis (...), à sa trop grande fusibilité, à sa trop grande épaisseur, au défaut de feu (Al. Brongniart, Arts céram., t. 1, 1844, p. 174).Brongniart se mettait à appliquer à sa porcelaine naturelle cette couverte dans laquelle on pulvérise du biscuit (...), cette couverte exempte de tressaillures dans les tournants (E. de Goncourt, Mais. artiste, t. 2, 1881, p. 195).
Prononc. et Orth.: [tʀezɑje], [-a-]. Littré: tressaillé, -ée ,,Dans le Dictionnaire des arts et métiers de 1767 on trouve se trezaller`` et plus loin ,,La vraie forme est probablement trezaller``; Lar. Lang. fr.: trésaillé, -ée ,,on dit aussi trésallé, -ée``; Rob. 1985 trésaillé, -ée ou trésallé, -ée, en outre une vedette de renvoi de tressaillé, -ée à trésaillé. Étymol. et Hist. 1765 trézalé (faïence, tableau) (Encyclop.); 1803 tressaillé (B. de la sté d'encouragement pour l'industrie nationale, no17, frimaire an 12, p. 144 ds Quem. DDL t. 21); 1904 trésaillé (Nouv. Lar. ill.). Part. passé de se trezaler « se fendiller sous l'action de la chaleur, d'un tableau, du vernis d'une poterie » (1765, Encyclop.), de l'a. fr. trésaler « se dissiper, passer (du temps, de quelque chose), quitter » dep. ca 1100 « s'en aller » (Roland, éd. J. Bédier, 717), de trés- (v. trans) et aller* (cf. trans alaret ds Gloses de Reichenau). Bbg. Quem. DDL t. 21 (et s.v. trésaillure).