| TRAUMATIQUE, adj. A. − MÉD. Qui se rapporte à un trauma ou à un traumatisme entraînant ou non des perturbations psychiques. Choc traumatique; fièvre, hémorragie, lésion, ulcération, tétanos traumatique; affections traumatiques; amputation pour cause traumatique. Il a une côte fêlée, me dit-il. En outre, j'entends des râles. Il y a de la congestion. J'ai bien peur qu'il ne nous fasse une pneumonie traumatique ou quelque chose comme ça (Duhamel, Désert Bièvres, 1937, p. 261). B. − PSYCHOL., PSYCHANAL. Qui se rapporte à un traumatisme psychique. Expérience, hystérie, situation traumatique; théorie traumatique de la névrose. Le facteur décisif de la cure est la réintégration du souvenir traumatique dans le champ de conscience (Ricœur, Philos. volonté, 1949, p. 360).L'enfant reproduit dans certains de ses jeux, la forte impression qu'il a reçue d'un événement traumatique, et la maîtrise par son activité (J. Vuillemin, Essai signif. mort, 1949, p. 23). ♦ Névrose traumatique. ,,Névrose associée à un choc émotionnel récent ou passé par lequel le sujet s'est senti en danger`` (GDEL). Les statistiques ont montré que les blessures de personnes ayant droit aux assurances sociales sont plus fréquentes (...). Les névroses traumatiques se développent aussi considérablement en régime d'assurances (Mounier, Traité caract., 1946, p. 223). Prononc. et Orth.: [tʀomatik]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. a) 1549 «propre à guérir les blessures» (J. Tagault, Les Institutions chirurgiques, p. 673 ds Gdf. Compl.: remedes traumatiques); b) 1806 «qui a rapport aux plaies» (Capuron, Dict. de méd. ds Quem. DDL t. 20); 1826 fièvre traumatique (Bretonneau, Inflamm. tissu muqueux, p. 311); 1877 choc traumatique (Le Progrès médical, 20 oct., p. 779 ds Littré Suppl. 1877); 2. 1900 psychanal. névrose traumatique (P. Sérieux, Nouvelle classification des maladies mentales du Professeur Kraepelin, in R. de psychiatrie, avr., no4, p. 124 ds Quem. DDL t. 29, s.v. névrose traumatique). Empr. au b. lat.traumaticus «efficace contre les blessures», et celui-ci au gr. τ
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α
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ς «qui concerne les blessures, bon pour les blessures », dér. de τ
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α
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α « blessure ». |