| TRACHOME, subst. masc. PATHOL. Conjonctivite granuleuse de nature virale, contagieuse, fréquente en Orient, cause de cécité, caractérisée par la formation de follicules, une hyperplasie papillaire et un pannus cornéen entraînant des lésions cicatricielles de la cornée. Jaeger (1812) avait préconisé l'utilisation [du pus blennorrhagique] pour le traitement du trachome(Hudelo dsNouv. Traité Méd.fasc. 11926, p. 490).Les virus sont les agents de très nombreuses maladies infectieuses humaines: le rhume ordinaire, ou coryza, la grippe, la poliomyélite, les oreillons, la rougeole, la varicelle, la variole, l'herpès, la fièvre jaune, le trachome, la rage, etc. (Quillet Méd.1965, p. 189).Prononc.: [tʀako:m]. V. -one. Étymol. et Hist. 1752 pathol. « conjonctivite granuleuse » (Trév.). Empr. au gr.
τ
ρ
α
́
χ
ω
μ
α « aspérité » en partic. « aspérité de la paupière devenant raboteuse à l'intérieur » lui-même dér. de τ
ρ
α
χ
υ
́
ς « rude, raboteux ». |