| TRABÉE, subst. fém. ANTIQ. ROMAINE. Toge de pourpre ou ornée de bandes de couleurs différentes, que l'on portait dans les cérémonies d'apparat. Sur un quadrige d'ivoire (...) [le triomphateur] debout, vêtu de la trabée en pourpre à palmes d'or (...). Et tout de suite après la quadrige... tenant par le bout la trabée aux palmes d'or, marchait le bourreau (Richepin, Contes décad. romaine, 1898, p. 52).− P. métaph. Les brillans scarabées Portant chapes, manteaux, cuirasses et trabées (Pommier, Océanides, 1839, p. 232). Prononc. et Orth.: [tʀabe]. Att. ds Ac. 1762-1878; 1835, 1878: ,,Les archéologues emploient de préférence le mot latin Trabea``. Voir Lar. Lang. fr.: trabea (plur. trabeae) ou trabée et Rob. 1985: trabée: ,,on emploie aussi la forme latine trabea``. Étymol. et Hist. 1611 (Cotgr.). Dér. de trabe*; suff. -ée*. |