| TOURTIÈRE, subst. fém. A. − Moule de métal large et rond, à bords légèrement relevés dans lequel on fait cuire les tourtes. Tourtière de cuivre; tourtière en laiton. La croustade (...) montée en pyramide dans une tourtière graissée, garnie d'une pâte constituant comme une seconde terrine (Pesquidoux, Chez nous, 1923, p. 101). B. − Région. (Canada). Tourte salée ou sucrée. L'heure était venue d'apporter la jarre de beignets blanchis de sucre fin, le ragoût (...), les tourtières fondant dans la bouche (Guèvremont, Survenant, 1945, p. 102). Prononc. et Orth.: [tuʀtjε:ʀ]. Ac. 1694-1718: -iere; dep. 1740: -ière. Étymol. et Hist. 1. 1573 « ustensile de cuisine pour faire des tourtes » (J.-A. de Baïf, Les Passetems, I ds
Œuvres en rime, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 4, p. 246); 2. 1863 canadianisme « tourte à base de porc » (Ph. Aubert de Gaspé, Anciens Canadiens ds Meta t. 24, no3, 1979, pp. 402-403 [daté par erreur de 1836]). Dér. de tourte*; suff. -ière, v. -ier. |